Une double consommation de contenu prévue cette année

Une récente étude effectuée par la plateforme technologique DoubleVerify a étudié l’impact sur les différents types de terminaux, l’évolution de l’actualité et les nouvelles technologies publicitaires et a constaté qu’il y a du changement dans les habitudes des consommateurs. Le panel interrogé s’élève à plus de 10000 personnes domiciliées en France, en Espagne, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. 4 points principaux sont ressortis de cette étude :

1. Une nette hausse dans les chiffres

Depuis le début de la pandémie du coronavirus, le temps consacré au quotidien à la consommation de contenu est passé d’une moyenne de 3h17 à 6h59.Ceci est expliqué en partie par l’essor de la CTV étant donné que 44 % de la population utilise davantage des appareils de télévision connectés, bien que l’ensemble des canaux étudiés ont connu une nette augmentation.  L’augmentation la plus significative concerne essentiellement les réseaux sociaux et plus particulièrement Youtube qui a connu une très forte croissance auprès de l’ensemble du panel, alors que parmi les 18-24 ans il s’agit de Tik Tok.  Le pourcentage des consommateurs ayant passé le plus de temps sur la plate-forme s’élève à 43 % pour YouTube, à 40 % pour Facebook, à 32 % pour Instagram et à 23 % sur Twitter.

2. Les consommateurs de plus en plus réceptifs aux publicités

Dans la continuité de l’étude, il est révélé que 44 % des consommateurs ont déclaré avoir testé un nouveau produit après avoir vu passer une  publicité appropriée au contenu qu’ils regardaient, ce qui renforce l’idée d’attendre les consommateurs sur le bon canal et de manière appropriée. De plus, les interrogés de plus de 45 ans ont répondu préférer voir des publicités à la télévision alors que les consommateurs plus jeunes, eux, les préfèrent sur les médias sociaux.

3. Attention aux fake news

Il va de soi qu’une augmentation de la consommation du temps d’écran apporte également un risque des fake news qui pourrait impacter grandement les consommateurs d’une marque. Ils avouent qu’ils seraient moins  susceptibles de consommer si, la marque concernée, apparaît à côté d’une nouvelle erronée. 67 % des consommateurs interrogés se disent bien plus enclins à prendre en compte une publicité si elle apparaît sur le site d’un éditeur qu’ils connaissent déjà et en qui ils ont confiance.

4. Affiner le contexte des pubs au maximum

La conclusion de cette étude apporte une aide avantageuse aux différentes marques notamment dans le domaine alimentaire et des boissons qui tirent profit des différents placements publicitaires contextuels. Par exemple, si la publicité d’un produit apparaît sur le sujet de la cuisine ou des recettes, les consommateurs seraient plus enclins à s’intéresser au produit publicitaire. Pour chaque type de marque étudié, 48 % ou plus de l’ensemble des personnes interrogées déclarent que s’engager avec des publicités contextuellement pertinentes serait bien plus motivant que si la publicité n’a rien à voir avec ce à quoi ils s’intéressent.

En conclusion, il va de soi que le temps passé sur les écrans a augmenté pendant la pandémie et a permis d’affiner certaines stratégies marketing et commerciales en offrant la possibilité aux grandes marques de voir différemment les choses concernant leur publicité.